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La France à la pointe de la recherche en cancérologie

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L’immunologiste français Jérôme Galon remporte le Prix de l’inventeur européen 2019 dans la catégorie « Recherche » du Prix de l’Office européen des brevets (OEB). Une invention qui va permettre aux médecins d’être plus précis dans la sélection, le dosage et l’adaptation des traitements pour chaque patient contre le cancer. Et l’oncologue Patrizia Paterlini-Bréchot a été nommée finaliste de ce même Prix pour avoir mis au point un procédé qui permet de détecter le cancer par une simple prise de sang. La nomination de ces deux inventeurs confirme que la France dispose d’atouts considérables en matière de recherche contre le cancer et que son excellence tient notamment à la qualité de ses chercheurs.
 
L’Office européen des brevets (OEB) a récompensé le chercheur de l’Inserm, Jérôme Galon, pour son Immunoscore®, un test qui permet de prédire les risques de récidive chez les patients atteints d’un cancer, au cours d’une cérémonie à Vienne le 20 juin dernier. L’Office a également retenu les travaux de l’oncologue Patrizia Paterlini-Bréchot, pour avoir mis au point un procédé qui permet par une simple prise de sang un dépistage précoce du cancer. L’excellence de la recherche française sur le cancer était particulièrement à l’honneur cette année grâce à ces chercheurs qui donnent de nouvelles perspectives à la médecine préventive.
 
La cérémonie de remise du Prix de l’inventeur européen a réuni le 20 juin, à la Wiener Stadthalle  de Vienne, quelque 600 invités issus des secteurs de la propriété intellectuelle, de la politique, de l’économie, des sciences et du monde universitaire. Le Prix est décerné chaque année par l’OEB afin de récompenser des inventeurs exceptionnels originaires d’Europe et du monde entier qui ont contribué de manière significative à la société, aux progrès technologiques et à la croissance économique.
Les finalistes et lauréats des cinq catégories (Industrie, Recherche, Pays non-membres de l’OEB, PME et OEuvre d’une vie) ont été sélectionnés par un jury international indépendant parmi des centaines d’inventeurs et équipes d’inventeur qui lui ont été proposés pour cette nouvelle édition du Prix. Le gagnant du « Prix du public » a quant à lui été désigné par les internautes lors d’un vote en ligne en amont de la cérémonie.

Au total, cinq inventeurs ont été récompensés par l’OEB pour leurs travaux exceptionnels dans les domaines du recyclage du plastique, du diagnostic du cancer, des batteries rechargeables, de l’antifouling et des tests ADN.
 
Jérôme Galon

Une avancée importante pour l’oncologie mondiale

L’invention de Jérôme Galon consiste à analyser la réponse immunitaire du patient, c’est-à-dire à dénombrer les cellules immunitaires présentes près d’une tumeur. Ce procédé assure un diagnostic du cancer plus précis et plus complet, permettant ainsi aux médecins de fournir aux patients des traitements efficaces adaptés à leur cas. L’invention de Jérôme Galon, licenciée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et commercialisée sous le nom d’Immunoscore® par une société qu’il a co-fondée, HalioDx, vise à compter le nombre de cellules immunitaires présentes dans le tissu tumoral d’un patient. Des cliniques du monde entier y ont aujourd’hui recours pour prédire le risque de récidive chez les patients atteints de cancer colorectal.
 
« L’invention de Jérôme Galon a eu un grand retentissement dans le domaine de l’oncologie », a déclaré le Président de l’OEB, António Campinos. « Il en a résulté une révision de la classification des cancers et cela pourrait déboucher sur l’élaboration de nouveaux traitements. En créant une startup et en recourant au dépôt de brevet, Jérôme Galon a pu commercialiser ce nouveau procédé, permettant à ses travaux de recherche d’avoir un impact utile – c’est-à-dire en aidant les gens ».
 

Reconnaître l’importance du système immunitaire

Jérôme Galon a révolutionné le diagnostic du cancer en démontrant comment le système immunitaire d’un patient pouvait avoir une influence sur la lutte contre la maladie. « Quand j’ai commencé à travailler sur le cancer, la recherche se concentrait surtout sur l’étude des cellules cancéreuses », raconte le chercheur. « En tant qu’immunologiste, il était clair pour moi que le système immunitaire avait un rôle majeur. En évaluant le degré de résistance du système immunitaire du patient atteint d’un cancer, il est possible de déterminer s’il présente un risque de récidive faible ou élevé. Cela permet aux médecins non seulement de mieux diagnostiquer les cancers, mais aussi de prodiguer aux patients les traitements les plus efficaces et d’éviter certains traitements inutiles ».
 
Après plusieurs années d’intenses recherches, Jérôme Galon a mis au point l’Immunoscore®, un test de diagnostic in-vitro qui mesure la réponse immunitaire des patients atteints de cancer. Il consiste à examiner un petit échantillon de tissu prélevé sur la tumeur primitive d’un patient. Le test analyse le foyer d’origine du cancer en y comptant le nombre de lymphocytes T cytotoxiques, cellules immunitaires qui détruisent les cellules cancéreuses ou infectées par des virus. Plus ces cellules immunitaires sont présentes dans les tumeurs, meilleures sont les chances de survie du patient.
Pour réaliser le test, un scanner spécifique réalise des images numériques d’échantillons tumoraux, sur lesquelles un logiciel va compter le nombre de cellules immunitaires. Un algorithme calcule ensuite l’Immunoscore du patient en fonction de la concentration de lymphocytes T. Le test permet aux médecins de mieux évaluer la gravité d’un cancer ainsi que le risque de rechute ou de décès à différents stades de la maladie.
 
Jérôme Galon a déposé sa première demande de brevet pour l’Immunoscore® en 2005. S’en sont suivies plusieurs autres demandes de brevets portant sur divers aspects de son invention. On retrouve désormais le nom du chercheur français dans 15 brevets européens.
Pour commercialiser son invention, Jérôme Galon a co-fondé la société HalioDx à Marseille en 2014, une spin-off dont il préside désormais le Conseil Scientifique. « Transformer la recherche fondamentale en une solution applicable dans la vie réelle est très stimulant », souligne-t-il. Aujourd’hui HalioDx emploie 160 personnes et licencie les brevets de l’Immunoscore® de Jérôme Galon détenus par l’Inserm.
Dès le début, la société a été soutenue par du capital-risque. Les investisseurs ont examiné de près la solidité et la portée des brevets. « Sans les brevets, je n’aurais jamais pu réunir les fonds nécessaires », explique Jérôme Galon.
 
L’inventeur, immunologiste de formation à l’Institut Pasteur et à l’Institut Curie à Paris, a obtenu son doctorat en immunologie au campus de Jussieu de Paris-VI en 1996. Après avoir travaillé comme chercheur postdoctoral aux NIH (National Institues of Health) des États-Unis, Jérôme Galon est revenu à Paris en 2001 pour diriger un groupe de recherche financé par l’Inserm. Aujourd’hui Directeur de Recherche à l’Inserm, il dirige également le Laboratoire d’Immunologie et Cancérologie Intégratives au Centre de Recherche des Cordeliers.
 
Des cliniques du monde entier ont aujourd’hui recours à l’Immunoscore® dans le cas de cancer colorectal où la probabilité du test de prédire la survie des patients qui en sont atteints a été établie à 95 %. L’entreprise a également lancé un test spécifique au cancer du poumon et l’inventeur espère que son test pourra être utilisé à l’avenir pour de nombreux autres types de cancers. Grâce à cette invention, les médecins peuvent être plus précis dans la sélection, le dosage et l’adaptation des traitements pour chaque patient.
Consultez les brevets : EP1943520, EP2241891, EP2420836

 
Patrizia Paterlini-Bréchot

Patrizia Paterlini-Bréchot, autre chercheuse de l’Inserm finaliste dans la même catégorie

Patrizia Paterlini-Bréchot, oncologue italienne basée à Paris, était également nommée parmi les trois finalistes de la catégorie « Recherche » du Prix de l’inventeur européen 2019 de l’OEB pour avoir mis au point une méthode de filtrage du sang qui permet un dépistage précoce du cancer : le test ISET®.
Il s’agit de la première méthode de filtration du sang pour isoler les cellules cancéreuses à un stade précoce. Il permet de repérer très en amont l’apparition d’une tumeur, bien avant qu’elle ne puisse être détectée grâce aux méthodes classiques d’imagerie médicale. Plus tôt ces cellules sont dépistées, plus vite il est possible de traiter le patient avec succès. Son invention permet donc aux médecins de détecter les cellules cancéreuses dans un échantillon de sang bien avant qu’une tumeur ne puisse être détectée grâce aux méthodes classiques d’imagerie médicale. Une détection qui intervient avant même que le patient ne développe des métastases, un stade de propagation où 90 % des patients perdent leur combat contre la maladie.
« La détection précoce du cancer est essentielle pour pouvoir le traiter à temps », a déclaré le Président de l’OEB, António Campinos, lors de l’annonce des finalistes 2019. Il souligne : « Les méthodes de diagnostic précoce du cancer ouvrent un nouveau chapitre dans la lutte contre cette maladie en permettant aux médecins de détecter les tout premiers stades d’une tumeur. L’histoire de Patrizia Paterlini-Bréchot démontre combien il est important de déposer des brevets dans un secteur tel que la recherche qui peut sauver et améliorer des vies ».
 

La volonté d’accompagner aux mieux les patients

On estime à 18,1 millions le nombre de cancers diagnostiqués dans le monde en 2018 et à 9,6 millions le nombre de personnes ayant succombé à la maladie l’an dernier. Certains cancers sont particulièrement difficiles à diagnostiquer : le cancer du poumon, par exemple, n’est détecté à un stade précoce que dans 15 % des cas. Trouver une méthode efficace et non contraignante pour diagnostiquer les cancers le plus tôt possible permettrait de sauver des millions de vies chaque année. Cela a été l’objectif de toute la carrière de la chercheuse italienne.
 
Patrizia Paterlini-Bréchot a étudié la médecine à l’université de Modène et de Reggio d’Émilie, où elle s’est spécialisée en hématologie et oncologie. Après avoir exercé en tant que cancérologue à Bologne, elle a réalisé que la meilleure manière d’aider les patients sur le long terme était de se consacrer à la recherche biomédicale.
Elle s’est installée à Paris en 1988 pour se former à la biologie moléculaire, et a décroché en 1993 son doctorat dédié aux bases fondamentales de l’oncogenèse à l’université Paris-Sud. Aujourd’hui, Patrizia Paterlini-Bréchot est professeure de biologie cellulaire et moléculaire et d’oncologie à l’université Paris Descartes. Praticienne des hôpitaux de Paris, elle dirige aussi une équipe de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et est la conseillère scientifique d’une entreprise qu’elle a fondée.
 
Alors qu’elle était jeune médecin, l’un des patients de Patrizia Paterlini-Bréchot, qui souffrait d’un cancer à un stade avancé, est décédé les jours qui ont suivi sa première consultation. Le fait de n’avoir rien pu faire pour empêcher cela l’a totalement bouleversée. Si bien qu’elle a décidé de consacrer sa carrière à diminuer le nombre de victimes du cancer et améliorer la vie des patients. Une décision qu’elle explique dans son livre Tuer le cancer (2017). Interrogée à ce sujet, elle répond : « Les gens pensent le plus souvent que le cancer se déclare soudainement et qu’il se propage très rapidement, mais c’est faux. Au cours de ces dernières décennies, nous avons appris que le processus de formation des métastases est très lent et qu’il peut durer des années ».
 

Sauver des vies grâce au dépistage précoce

Patrizia Paterlini-Bréchot a décidé de profiter de cette « lenteur » pour combattre la maladie. Elle a orienté ses recherches sur la manière de détecter les cellules tumorales circulantes (CTC). Ces cellules, qui se sont détachées de la tumeur initiale, voyagent à travers le corps dans le sang et peuvent être identifiées plusieurs années avant même que les métastases ne se développent. Elles sont un sujet de recherche depuis les années 90 en raison de leur rôle dans la propagation du cancer.
 
La présence de CTC dans le sang est un signe clair de tumeur et que le patient présente des risques de développer des métastases. Plus tôt elles sont détectées, plus vite il est possible de traiter le patient avec succès.
Outre cet aspect, il a fallu relever d’autres défis. En effet, les CTC sont à la fois extrêmement rares et très mobiles dans le sang. Forte de son expertise en oncologie et en hématologie, Patrizia Paterlini-Bréchot a eu l’idée de filtrer verticalement le sang pour isoler les CTC qui sont plus grosses que la plupart des autres cellules circulant dans le sang. « Nous avons téléphoné à toutes les banques de sang de l’époque pour leur demander si elles disposaient d’une méthode de filtration verticale du sang » raconte-t-elle. « Personne n’a pu nous aider. On nous a dit que c’était impossible, car le problème avec le sang, c’est qu’il coagule très vite et qu’il contient énormément de cellules : on peut retrouver jusqu’à 100 millions de globules blancs et 50 milliards de globules rouges dans seulement 10 millilitres de sang. Cela obstrue tous les tamis et tous les filtres ».
 
Patrizia Paterlini-Bréchot et son équipe n’ont pas baissé les bras. Ils ont testé plus de 700 manières différentes de filtrer des échantillons de sang avant de finalement trouver la méthode adéquate pour isoler les CTC. C’est en 2000 que l’inventrice a partagé les résultats de son nouveau procédé – nommé ISET® (Isolation by Size of Tumour cells) – dans des revues scientifiques, avant de déposer une demande pour le premier d’une longue série de brevets européens.
 

Un filtrage innovant pour un meilleur diagnostic

La méthode de Patrizia Paterlini-Bréchot consiste à prélever, diluer puis déposer le sang dans une petite fiole en plastique contenant un filtre en polycarbonate ultrafin, qui va fonctionner comme un filtre à café. La fiole est ensuite déposée dans une sorte de centrifugeuse qui va générer une légère aspiration permettant au sang de passer à travers le filtre.
 
Tandis que les cellules les plus petites vont passer à travers les pores du filtre, les cellules tumorales, s’il y en a, vont être retenues parce qu’elles sont plus grosses. Une manipulation qui peut être réalisée en seulement 15 minutes environ. Elle est si précise qu’elle peut détecter une seule CTC dans un échantillon de 10 millilitres de sang, soit parmi près de 50 milliards de cellules sanguines. Les oncologues peuvent ensuite étudier au microscope les cellules capturées par le filtre afin de déterminer s’il s’agit bien de cellules cancéreuses et ainsi effectuer d’autres analyses en conséquence.
 
Les patients peuvent alors passer d’autres examens pour déterminer la teneur et la durée du traitement à recevoir, et cela bien avant l’apparition des métastases. Dans un essai clinique sur le cancer du poumon, le test ISET a détecté des CTC chez des patients un à quatre ans avant que des nodules pulmonaires cancéreux ne soient visibles par tomodensitométrie. Le dispositif pourrait donc permettre aux médecins, après avoir ciblé les patients à risque (par exemple les fumeurs pour le cancer des poumons), d’intervenir très tôt.
 
Étant donné que les médicaments anticancéreux ciblent les cellules tumorales, l’isolement des CTC peut également aider les spécialistes à évaluer l’efficacité du traitement, puisqu’un traitement efficace est un traitement qui les fait disparaître. Autre avantage, le procédé peut être utilisé pour détecter pratiquement tous les types de cancers solides (qui se développent dans des organes « solides ») et même certaines formes de leucémie.
 

Une médecine préventive innovante en cancérologie

Pour diffuser son invention, Patrizia Paterlini-Bréchot a fondé Rarecells Diagnostics en 2009. L’entreprise est une spin-off de l’université Paris-Descartes, de l’INSERM et de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris et détient la licence exclusive des brevets du test ISET, qu’elle distribue et élabore. Le contrat de licence stipule que les redevances doivent revenir aux institutions publiques qui détiennent les brevets. Une des motivations principales de Patrizia Paterlini-Bréchot qui estime que la recherche doit bénéficier à tous.
 
C’est aussi la raison pour laquelle les brevets sont une priorité pour son équipe. « La seule manière pour que la recherche puisse améliorer la vie des gens réside dans la commercialisation des innovations qui en sont issues. Et les brevets sont essentiels dans ce processus », souligne-t-elle.
 
Le marché mondial du dépistage des CTC était estimé à 8,2 milliards d’euros en 2017 et devrait atteindre 24,9 milliards en 2023. Patrizia Paterlini-Bréchot est une véritable pionnière sur ce marché.
Son test ISET est disponible en France depuis février 2017 pour un coût qui avoisine les 500 euros, pour l’instant par encore couverts par l’assurance maladie. La profession médicale a besoin d’autres essais cliniques pour établir les lignes directives à suivre, des essais qui nécessitent d’importants financements. Néanmoins, le procédé a déjà été validé par plus de 70 études scientifiques indépendantes menées sur plus de 2 000 patients atteints de différents types de cancer, et sur quelque 600 personnes non touchées par la maladie.
En effet, ce test peut être proposé aux patients déjà diagnostiqués ou à des sujets bien portants. Comme le souligne un article de la Ligue contre le cancer, « ces derniers doivent d’abord signer avec leur médecin un consentement éclairé qui explique les avantages, mais aussi les limites du test. En effet, s’il indique qu’il y a des cellules tumorales, on ne sait pas de quel organe elles dérivent, ce qui donne au médecin peu de perspectives thérapeutiques et au patient beaucoup d’angoisse, parfois injustifiée. »
 

Le travail continue donc car le prochain défi de la chercheuse est de trouver comment identifier la partie du corps dont un cancer est originaire, pour en faciliter le dépistage. Son plus grand souhait est que l’ISET devienne un examen de routine et que son invention puisse bénéficier à tous.
« Finalement, je crois que j’ai eu raison de me tourner vers la recherche », dit-elle. « Comme ça, je peux aider beaucoup de personnes à la fois, je peux améliorer leurs vies et la prolonger. Si j’étais restée médecin, je n’aurais pu aider qu’une seule personne après l’autre, mais pas toutes ».
Consultez les brevets : EP2633912, EP1108057, EP1383926, EP1866091

 
Prix de l’inventeur européen 2020 : les candidatures sont ouvertes, jusqu’au 30 septembre 2019.
 

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