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transition énergétique

L’Allemagne donne un coup d’accélérateur à la recherche sur l’énergie

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Changer de modèle énergétique sans compromettre ni la sécurité, ni la prospérité : c’est possible. Mais cela ne s’improvise pas. La ministre allemande de l’Éducation et de la Recherche, Johanna Wanka, a ainsi lancé mardi une vaste initiative de recherche pluridisciplinaire pour accompagner le tournant énergétique allemand. Une nouvelle ère.
 
230 partenaires issus de la science, de l’économie et de la société civile vont participer à quatre grands projets de recherche étalés sur dix ans pour un montant total de 400 millions d’euros. 
Il s’agit de trouver des solutions techniques et économiques aux défis du tournant énergétique et ce, dans le respect des attentes de la population. L’initiative a été baptisée « Copernic ». Le nom du célèbre astronome polonais, qui affirma le premier au début du XVIe siècle que la Terre tournait autour du soleil, n’a pas été choisi par hasard. En effet, c’est bien un « changement de paradigme » qu’il s’agit aujourd’hui de faire advenir en matière énergétique.
« Nous allons montrer qu’un approvisionnement énergétique sûr, abordable et propre est quelque chose de réalisable », a affirmé Mme Wanka. « Et ce, sans renoncer ni à la prospérité, ni à l’emploi ». 

Tournant énergétique : un film pour tout comprendre

Compliqué, le tournant énergétique ? Le CIDAL a réalisé un petit film d’animation qui vous aidera à comprendre les enjeux et les défis de cet immense chantier d’avenir :
 

Trouver des solutions techniques et économiques

Les quatre projets ont été choisis parmi 41 propositions qui ont mobilisé la créativité de plus de mille entreprises et institutions. Ils portent chacun sur un domaine différent. Le premier visera à réduire le coût de l’extension du réseau électrique en optimisant la géographie de la production électrique, qui est désormais plus décentralisée. Selon les plans actuels, cette extension doit coûter 34 milliards d’euros d’ici à 2025.
Un deuxième projet qui associe 62 partenaires aura pour but d’élaborer les conditions techniques pour le stockage de plus de 90 % des excédents de la production d’électricité d’origine renouvelable. Cette électricité est produite en excès quand le vent souffle fort ou que le soleil brille. Il s’agit de la transformer en composant chimique, en gaz ou en carburant pour pouvoir la réutiliser plus tard, lorsque les consommateurs en ont besoin.
Le troisième projet qui associe 83 partenaires visera à optimiser les procédés industriels pour une énergie sujette à des variations de production. L’objectif est de faire économiser plus de dix milliards d’euros aux entreprises industrielles d’ici à 2020, tout en réduisant considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, le dernier projet envisage le tournant énergétique en tant que projet de société. Il doit permettre que le chantier progresse en phase avec les attentes de la société. Il permettra également d’évaluer le potentiel commercial de différentes technologies.
Les quatre projets doivent démarrer dès 2016. Les problématiques, volontairement larges au départ, seront resserrées à mesure de l’avancée des recherches. De nouveaux partenaires pourront apporter leur expertise et leurs compétences au fil du temps grâce à de nouveaux appels d’offres.
 
L’Allemagne se positionne aujourd’hui à l’avant-garde du développement des énergies renouvelables. Berlin a pris la tête du mouvement en instaurant, très tôt, un cadre législatif avantageux. Une loi pour la promotion des énergies renouvelables (EEG) a été adoptée dès 2000. Copiée par de nombreux pays, dont la France, elle garantit aux producteurs un prix minimal à la vente. Le texte est régulièrement révisé pour adapter les tarifs aux progrès technologiques.
Un résultat essentiel pour respecter les objectifs climatiques de l’UE, car le pays, qui prévoit de sortir du nucléaire d’ici à 2020, projette de construire des centrales au charbon. Parallèlement, l’Allemagne s’est fixé un objectif de 30 % d’énergies vertes dans sa production électrique à l’horizon 2020.
L’environnement n’est qu’un aspect de l’engagement allemand. L’enjeu est aussi – voire surtout – économique : aujourd’hui, les énergies renouvelables font travailler plus de 250 000 personnes outre-Rhin, et le pays domine le marché mondial de l’éolien et du solaire, en termes de capacité. En pointe, l’industrie éolienne exporte près de 85 % de sa production.
 

Plus d’informations
– Site web des projets Copernic (en allemand) : www.kopernikus-projekte.de
– Ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche (en allemand) : www.bmbf.de/de/sicher-bezahlbar-und-sauber-2624.html

 
Source : Ambassade d’Allemagne – CIDAL 7 avril 2016
 

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