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Zeega, le nouvel outil de création du web journalisme

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Trois entrepreneurs de Harvard, James Burns, Kara Oehler, et Jesse Shapins, ont lancé en mars 2013, une nouvelle plateforme logicielle et réseau social, Zeega qui offre un moyen intuitif aux utilisateurs d’Internet pour exploiter les richesses du Web.

Photo © Stephanie Mitchell/Harvard Staff Photographer

Jesse Shapins est Professeur à la Harvard Graduate School of Design (GSD), James Burns est également chargé de cours à la GSD et Kara Oehler est journaliste spécialisée multimédia et designer interactif. Constatant l’évolution incroyable des médias, ils ont souhaité inventé « autre chose ».  La démarche qui fonde Zeega est à la croisée de la recherche (technologique) académique appliquée, de l’esprit entrepreneurial et de la visée artistique innovante.

Zeega est nommé ainsi en hommage à Dziga Vertov, génial cinéaste expérimental de l’avant-garde soviétique des années 20 (L’Homme à la caméra et la théorie du ciné-oeil). Depuis 2010, ce programme est incubé au MetaLab de l’université de Harvard, nouveau pôle universitaire de prestige.

« Plus que jamais les médias en ligne finissent par se ressembler, déclarent les trois initiateurs ; mais les formes que prennent les histoires en ligne restent dominées par quelques plateformes formatées et rigides. »

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L’idée de Zeega a commencé à ce moment-là. Ses concepteurs rêvaient d’une plateforme qui allait révolutionner la narration interactive, et donner au Web un moyen d’atteindre son potentiel maximum. 

Zeega fut bientôt reconnu pour ce potentiel en tant que nouvel acteur dans le paysage changeant des médias américains. En 2011, le projet a été parmi les 16 gagnants de la Knight Foundation pour le journalisme, un prix prestigieux qui avait alors attiré 2.500 propositions pour changer le visage de la narration médiatique.

Zeega est initialement un projet non-lucratif : la plateforme est gratuite et est en open source, dans l’esprit du logiciel libre, selon lequel le code doit être accessible à tous, partagé, et ainsi perpétuellement enrichi. 

« Remake the internet »

Zeega annonce d’emblée son ambition : « remake the Internet », « révolutionner le web et le storytelling interactif ».  Si différentes plateformes comme 3WDOC, Djehouti ou Klynt contiennent des modules ou plugins d’intégration de YouTube, Vimeo, Flickr, SoundCloud pour enrichir les créations multimédia de leurs utilisateurs, Zeega le propose de bien meilleure façon.
Car créer à partir de ces plateformes est en fait l’idée centrale de Zeega, à l’aide d’un marque-page que l’utilisateur place (drag n’ drop) dans la barre d’outils de son navigateur. Dès lors, tous les contenus publics sur les plateformes Instagram, Flickr, Tumblr (photo, gif), YouTube (vidéo), SoundCloud (son) peuvent être ajoutés en un clic  dans le chutier médias de l’utilisateur Zeega. De plus, tout média d’une URL terminant en .jpg .gif etc. (les adresses publiques des répertoires multimédias) peut tomber dans l’escarcelle grâce au marque-page. Ingénieux !

Première bonne idée : avoir inclus Instagram et Tumblr, désormais plus utilisé que Facebook par les adolescents américains, qui est la plateforme mainstream d’expression la plus intéressante aux yeux de Jesse Shapins.

Deuxième bonne idées : la facilité et la rapidité d’utilisation du bookmarklet. Tous les médias diffusés sur ces plateformes sont désormais aisément agrégables. C’est une somme gigantesque, une bibliothèque monstrueuse qu’on peut utiliser !

Troisième bonne idée, la meilleure : au-delà de la facilité d’agrégation, la puissance de Zeega réside dans la capacité d’édition des médias agrégés à partir de ces plateformes. On peut par exemple choisir une vidéo YouTube et lui assigner des points de time code in et autrement dit : la segmenter, l’éditer (idem avec un fichier son de SoundCloud). Et comme le proposent les logiciels d’authoring français, on peut évidemment aussi redimensionner, repositionner, ajouter des effets de fondus ou jouer sur l’opacité du média, etc.

La « révolution », c’est de pouvoir sélectionner une partie du média : je peux mixer une partie d’une vidéo YouTube avec un extrait d’un son de SoundCloud. Création Remix. Mashup. C’est ce que nous a confirmé Jesse Shapins lors d’un entretien Skype. L’idée-force est : « pas uniquement les intégrer mais travailler avec les médias, pas seulement les recueillir mais les utiliser pour produire quelque chose de fondamentalement nouveau ». L’appropriation de ces médias est renforcée par le fait que les players de YouTube et SoundCloud disparaissent, accentuant encore le caractère immersif d’une production Zeega. (Source : cinemadocumentaire.wordpress.com – fev 2013 et Harvard Gazette – 6 mars 2013)

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