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Terrorisme en ligne : lancement de l’appel de Christchurch

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Le 15 mars 2019, un nouvel attentat tuait 51 personnes dans deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, diffusé en direct pendant près de 20 minutes, sur Facebook. Un terrorisme, imprégné de la rhétorique de l’extrême droite en ligne, qui choisit les réseaux sociaux pour faire le buzz. Pour lutter contre toutes les formes de « contenus terroristes et extrémistes violents », la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, et le président français, Emmanuel Macron, ont décidé d’une action commune contre le terrorisme en ligne.
 
Vingt-six pays et géants d’Internet ont rallié « l’appel de Christchurch » pour lutter contre les contenus en ligne terroristes ou extrémistes violents, annonce l’Elysée, ce mercredi 15 mai. Sous l’impulsion du gouvernement néo-zélandais et français, près de 180 chefs d’États et patrons de grands groupes étaient réunis ce mercredi 15 mai à l’Élysée pour le lancement de « l’appel de Christchurch ».
 
Le 15 mars un terroriste australien a abattu 51 personnes dans deux mosquées à Christchurch dans le Sud de la Nouvelle-Zélande, en diffusant ses actes en direct sur Facebook.
Le géant du web dit avoir retiré près de 1,5 million de vidéos de l’attaque dans les premières 24 heures. Insuffisant pour empêcher sa propagation virale sur YouTube, WhatsApp, Twitter et Instagram. Une prolifération de contenus terroristes intolérable pour la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, qui était présente ce mercredi à Paris pour lancer « l’appel de Christchurch », au côté d’Emmanuel Macron.
 
Jacinda Ardern et Emmanuel Macron, mercredi 15 mai 2019
 
Dans un entretien au Monde, Jacinda Ardern explique qu’elle va demander aux géants du numérique d’adopter un « code de bonne conduite » pour éviter la propagation des contenus promouvant le terrorisme et l’extrémisme violent. « En politique, déclare-t-elle, il faut refléter les valeurs que l’on veut inculquer à nos enfants. Mais quand un homme ou une femme politique fait preuve de calme et de générosité, on veut parfois y voir une faille. Je crois (…) que l’on peut être compatissant mais fort, dans l’empathie mais résolu ».
 
Appel entendu par les plateformes internet dont les leaders Facebook (et ses filiales WhatsApp et Instagram) et Google, ainsi que sa filiale YouTube, mais aussi Amazon, Microsoft, Twitter, ont adopté ce texte et ont signé ce jour « l’appel de Christchurch », en s’engageant à prévenir le téléchargement et la diffusion de ces contenus, y compris par « leur retrait immédiat et permanent ». Facebook, a déjà annoncé le durcissement des conditions d’utilisation des vidéos en direct : les utilisateurs ayant déjà enfreint les règles proscrivant les « organisations et individus dangereux » n’auront désormais plus accès à Facebook Live pendant un temps déterminé à préciser.
 
Il s’agit de « développer des outils pour prévenir le téléchargement de contenus terroristes et extrémistes violents », « lutter contre les causes de l’extrémisme violent », « améliorer la transparence dans la détection et le retrait de contenus » et « veiller à ce que les algorithmes conçus et utilisés par les entreprises n’orientent pas les utilisateurs vers des contenus extrémistes violents, afin d’en réduire la viralité ».
Qwant, DailyMotion, la Fondation Wikimédia ont également adopté ce texte. 
 
Nous sommes apparemment là dans la continuité du travail de collaboration et de réflexion sur le long terme sur les contenus terroristes en ligne, quand Emmanuel Macron, dans « l’appel de Paris », avait appelé ONG, États et géants du Web à mieux sécuriser le Web et à protéger les internautes d’attaques informatiques.

 
L’appel a été signé par les Etats comme la France, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l’Irlande, la Jordanie, la Norvège, le Royaume-Uni, le Sénégal, l’Indonésie, la Commission européenne. D’autres pays dont l’Australie, l’Allemagne, l’Inde, le Japon, le Pays-Bas, l’Espagne et la Suède ont également apporté leur soutien à l’appel.
Curieusement, l’appel n’a pas eu le soutien des Etats-Unis qui a vu naître Facebook, Twitter, … 
 
 
 

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